En 2025, les voitures électriques gagnent du terrain en Côte d’Ivoire grâce à une combinaison de mesures gouvernementales, d’économies financières et de préoccupations liées à la pollution. Voici pourquoi cette transition s’accélère :
- Économies financières : Les coûts d’exploitation sont réduits de moitié par rapport aux véhicules thermiques, grâce à des prix stables de l’électricité et à un entretien simplifié.
- Soutien gouvernemental : Subventions, réductions fiscales et limitation de l’âge des véhicules d’occasion importés encouragent l’adoption des véhicules électriques.
- Développement des infrastructures : Plus de stations de recharge, avec des installations modernes comme celle de Yopougon alimentée par des panneaux solaires.
- Objectifs climatiques : Réduction des émissions de CO₂ de 28 % d’ici 2030, avec un accent sur les transports, qui représentent 40 % des émissions actuelles.
- Progrès technologiques : Batteries plus performantes (autonomie jusqu’à 627 km) et systèmes de recharge rapides.
Avec un objectif de 10 % de véhicules électriques dans le parc national d’ici 2030, la Côte d’Ivoire mise sur la modernisation de son secteur automobile pour réduire la pollution et répondre aux défis climatiques.
7Eco | Véhicules électriques : quelles réalités en Côte d’Ivoire
Soutien gouvernemental et changements politiques
En Côte d’Ivoire, le gouvernement s’active pour encourager l’adoption des véhicules électriques grâce à des incitations financières, des investissements dans les infrastructures et des objectifs nationaux ambitieux. Cette stratégie s’accompagne d’un développement des stations de recharge, essentiel pour soutenir cette transition.
Avantages fiscaux et aide financière
Pour stimuler l’électromobilité, l’État ivoirien propose des mesures fiscales attractives, comme des réductions sur les taxes d’importation et des subventions pour les acheteurs de véhicules électriques.
Les entreprises bénéficient également de déductions fiscales sur leurs investissements en équipements fixes. Elles peuvent déduire entre 35 % et 40 % des investissements réalisés dans des équipements liés à leurs activités commerciales, agricoles ou industrielles, dans la limite de 50 % des bénéfices imposables. Si ce plafond est atteint, le report peut s’étendre sur trois ans.
En parallèle, le gouvernement a imposé une limite d’âge de cinq ans pour les véhicules d’occasion importés, calculée à partir de leur première immatriculation. Cette initiative vise à moderniser le parc automobile national tout en répondant à des préoccupations de santé publique, de sécurité et de réduction de la pollution.
Construction de l’infrastructure de recharge
Les aides financières s’accompagnent d’efforts pour développer des infrastructures adaptées. L’État prévoit l’installation de stations de recharge dans les grandes agglomérations et le long des axes routiers principaux. D’ici 2030, environ 1 500 stations de recharge devront être mises en place pour répondre aux besoins croissants.
Le secteur privé joue un rôle crucial dans cette expansion. Une entreprise locale a inauguré la première station de recharge publique pour véhicules électriques à Abidjan fin 2022. Cette société, spécialisée dans la vente de voitures d’occasion via une plateforme en ligne, propose des modèles électriques comme la Kia e-Soul, la Kia e-Niro et la Hyundai Kona, avec des options de recharge à domicile ou sur le lieu de travail.
EVTech, pionnière dans le secteur des véhicules à énergie nouvelle en Côte d’Ivoire, développe un réseau de stations de recharge et une application mobile, Neo Charging, pour aider les conducteurs à localiser les bornes disponibles. Actuellement, l’entreprise cherche à lever 4,2 milliards de francs CFA (soit environ 6,4 millions d’euros) auprès d’investisseurs locaux et internationaux pour financer l’expansion de son réseau.
Objectifs de transport propre pour la Côte d’Ivoire
La Côte d’Ivoire s’est fixé des objectifs ambitieux pour promouvoir la mobilité électrique. Le pays vise à ce que 10 % de la flotte gouvernementale soit composée de véhicules électriques d’ici 2030. Sur le plan national, l’objectif est que 10 % du trafic routier soit assuré par des véhicules électriques.
Ces démarches s’inscrivent dans une stratégie globale de réduction des émissions de gaz à effet de serre. En 2020, le secteur des transports représentait environ 30 % des émissions totales du pays.
En partenariat avec le Groupe de la Banque mondiale, la Côte d’Ivoire a mis en place un Cadre de financement lié à la durabilité, qui associe le coût des emprunts aux objectifs environnementaux. Dans ce contexte, le pays s’engage à augmenter la part des énergies renouvelables (hors hydroélectricité) dans son mix énergétique, passant de 1 % en 2023 à au moins 11 % d’ici 2030.
"La Côte d’Ivoire s’est fermement établie comme un leader de l’innovation en matière de finance durable en Afrique" – Marie-Chantal Uwanyiligira, Directrice de division de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo.
Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement prévoit de collaborer avec le secteur privé via des partenariats public-privé et de lancer des campagnes de sensibilisation, afin d’informer la population sur les avantages économiques et environnementaux des véhicules électriques.
Amélioration de la technologie et multiplication des stations de recharge
En 2025, les avancées technologiques ont transformé l’utilisation des véhicules électriques en Côte d’Ivoire. Les défis liés à l’autonomie, à la recharge et à l’usage quotidien sont désormais bien mieux maîtrisés grâce à des innovations notables, notamment dans le domaine des batteries.
Amélioration des performances des batteries
Les progrès dans les technologies de batteries ont été au cœur de cette révolution. Les batteries à l’état solide et LFP (Lithium Fer Phosphate) se distinguent par leur fiabilité, leur rapidité de recharge et leur coût réduit. Elles offrent également une durée de vie prolongée, sont plus légères et garantissent une sécurité accrue. Par exemple, la batterie Gemini développée par Our Next Energy combine des cellules nickel-manganèse pour une densité énergétique élevée et des cellules LFP, idéales pour une recharge quotidienne sans perte de performance.
L’autonomie des véhicules électriques a également fait un bond spectaculaire. Début 2025, plus de 30 modèles de véhicules électriques proposent une autonomie dépassant les 480 kilomètres, représentant une augmentation de 500 % en seulement trois ans. Cette avancée réduit considérablement l’anxiété liée à l’autonomie, un critère crucial pour les longs trajets, comme ceux reliant Abidjan aux régions environnantes.
Modèle 2025 | Autonomie |
---|---|
Tesla Model 3 | 549 km |
Mercedes-Benz EQS | 627 km |
Hyundai IONIQ 7 | 489 km |
Kia EV6 | 499 km |
Chevrolet Equinox | 513 km |
Expansion des stations de recharge
Le réseau de recharge connaît une croissance rapide à travers le pays. Petro Ivoire, par exemple, dispose désormais de 17 stations de recharge électrique et de 25 points de recharge répartis dans plusieurs communes d’Abidjan, notamment Cocody, Marcory et Yopougon.
La station de Yopougon se démarque comme la plus grande installation du pays, avec trois points de recharge rapide de 60 kWh et dix points de recharge lente de 22 kWh. Alimentée par des panneaux solaires, elle produit jusqu’à 620 kWh par jour. Les tarifs y sont attractifs : 230 F CFA/kWh pour la recharge rapide et 200 F CFA/kWh pour la recharge lente. En seulement trois semaines après son ouverture, la station Gandhi a enregistré 1 000 recharges, illustrant l’intérêt croissant pour les véhicules électriques.
« L’accès facile à une infrastructure de recharge fiable est essentiel pour accélérer la transition vers les véhicules électriques en Côte d’Ivoire. » – M. Sébastien Kadio Morokro, Directeur Général de Petro Ivoire
Les bornes de recharge, compatibles avec les standards européens, asiatiques, américains et chinois, sont accessibles via une application qui permet aux conducteurs de localiser les stations disponibles. La station de Yopougon-Gandhi fonctionne entièrement avec de l’énergie renouvelable, grâce à des batteries de stockage d’une capacité de 460 kWh.
Innovations dans les véhicules de 2025
Parallèlement au développement du réseau de recharge, les véhicules électriques de 2025 intègrent des fonctionnalités conçues pour simplifier leur utilisation au quotidien. Les systèmes de recharge intelligente, basés sur l’intelligence artificielle, adaptent automatiquement les cycles de charge en fonction des habitudes de conduite. La recharge sans fil (WEVC) se développe également, éliminant les câbles et les problèmes de compatibilité.
Une autre avancée majeure réside dans l’intégration entre les systèmes de navigation et les infrastructures de recharge. Ces outils permettent aux conducteurs de localiser les bornes disponibles en temps réel, d’ajuster leur recharge et même de gérer les paiements pendant le trajet. En outre, les technologies véhicule-réseau (V2G) permettent aux propriétaires de véhicules de réinjecter leur surplus d’électricité dans le réseau, contribuant à sa stabilité tout en générant des revenus supplémentaires.
Certains modèles, comme le Hyundai IONIQ 6, bénéficient désormais d’une compatibilité avec le réseau Supercharger de Tesla, tout en offrant une autonomie impressionnante de 568 kilomètres.
« Chez WAWT, nous nous attendons à ce que des systèmes interopérables, standardisés et efficaces ouvrent la voie, facilitant la recharge des conducteurs de VE partout, à tout moment, sans problèmes de compatibilité. »
Économies financières et avantages environnementaux
L’adoption des véhicules électriques en Côte d’Ivoire offre des bénéfices économiques et écologiques qui touchent aussi bien les particuliers que la société dans son ensemble.
Réduction des coûts à long terme
Les véhicules électriques permettent de réduire les coûts d’exploitation jusqu’à 50 % par rapport aux véhicules thermiques, principalement grâce à l’utilisation de l’électricité. Contrairement aux carburants comme l’essence ou le diesel, l’électricité est non seulement moins chère, mais aussi plus stable en termes de prix.
En plus des économies sur le carburant, l’entretien des véhicules électriques est également bien plus abordable. Les moteurs électriques, avec leur conception simplifiée, nécessitent moins de maintenance. Pas de vidanges d’huile, pas de remplacement de courroies ou de bougies : tout cela se traduit par des frais réduits.
Pour mieux visualiser ces économies, voici une comparaison directe :
Facteur | Véhicule électrique | Véhicule thermique |
---|---|---|
Coûts de carburant | Plus faibles grâce à l’électricité | Plus élevés avec l’essence ou le diesel |
Entretien | Moins coûteux grâce à une mécanique simplifiée | Plus onéreux en raison de la complexité mécanique |
Économies globales | Jusqu’à 50 % sur les coûts d’exploitation | N/A |
Le gouvernement ivoirien soutient cette transition avec des mesures comme le décret n°2024-326 du 22 mai 2024, qui introduit des allègements fiscaux et accélère le déploiement des infrastructures de recharge. En parallèle, l’Union européenne finance à hauteur de 5,9 millions d’euros (2023-2026) le Projet Transition Bas Carbone pour encourager l’adoption des véhicules électriques.
« D’ici à 2030, nous avons pour objectif d’atteindre 10 % de véhicules électriques dans le parc automobile de l’État et de créer un écosystème favorable à leur adoption par les acteurs privés en donnant l’exemple »
– Dioman Coné, directeur de cabinet du ministre des Transports
Ces initiatives économiques s’accompagnent également d’une volonté de protéger l’environnement.
Réduction de la pollution et amélioration de la qualité de l’air
Au-delà des économies financières, les véhicules électriques jouent un rôle clé dans la lutte contre la pollution. Une transition complète vers ces véhicules pourrait réduire les émissions de CO2 de 54 % en moyenne à l’échelle africaine, tandis que les modèles hybrides rechargeables offriraient une diminution de 50 %. Ces chiffres soulignent l’importance de cette transition pour atteindre les objectifs climatiques de la Côte d’Ivoire.
La qualité de l’air, particulièrement dans les zones urbaines, est un autre enjeu majeur. En 2016, la pollution atmosphérique a été responsable d’environ 34 000 décès prématurés en Côte d’Ivoire. Dans certaines grandes villes, les transports représentent jusqu’à 40 % des émissions de gaz à effet de serre, ce qui rend urgente l’adoption de solutions plus propres.
Dans le cadre de sa stratégie de développement durable, le gouvernement ivoirien met l’accent sur cette transformation. Joseph Séka Séka, ministre de l’Environnement et du Développement durable, a affirmé que le pays « n’entend pas être en marge des efforts pour relever les défis du changement climatique et de la pollution atmosphérique ».
« Le futur projet d’intégration de véhicules électriques dans le parc de l’administration ivoirienne sera un outil de plus pour le développement durable du secteur des transports et pour une Côte d’Ivoire toujours plus ancrée dans une perspective de développement durable et résilient »
– Guillaume Vermeulen, chef du projet Bas Carbone chez Expertise France
En adoptant les véhicules électriques, la Côte d’Ivoire réduit également sa dépendance aux combustibles fossiles, tout en encourageant l’essor des énergies renouvelables. Cette transition marque une étape vers un système de transport plus propre et respectueux de l’environnement.
Modèles de voitures électriques les plus populaires en Côte d’Ivoire
Grâce à des politiques de soutien et à des avancées techniques, la Côte d’Ivoire voit émerger une offre variée de véhicules électriques (VE) adaptés aux besoins locaux. Les acteurs du secteur s’efforcent de rendre ces technologies accessibles à un public toujours plus large.
Meilleurs modèles de VE disponibles en 2025
Depuis janvier 2024, BYD s’est imposé comme un acteur clé sur plusieurs marchés africains, notamment grâce à son partenariat avec CFAO Mobility. À Abidjan, la concession LOXEA, située à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, propose l’Atto3, un SUV électrique lancé en mars 2024. Les modèles Dolphin et Dolphin Mini, quant à eux, seront bientôt disponibles à l’achat ou en location longue durée.
Auto24 joue également un rôle important en facilitant l’accès aux VE d’occasion. Parmi les modèles proposés, on retrouve la Kia e-Soul, la Kia e-Niro et la Hyundai Kona. Par ailleurs, EVTech, pionnier du secteur, met en avant la fiabilité des VE lors d’événements régionaux, renforçant ainsi la confiance des consommateurs.
Le marché bénéficie également d’incitations comme des réductions sur les taxes d’importation et des subventions ciblées, ce qui encourage l’adoption de ces véhicules.
Témoignages des propriétaires ivoiriens de VE
Les premiers utilisateurs de VE en Côte d’Ivoire rapportent des avantages notables. Ils évoquent des économies importantes, notamment grâce à des coûts énergétiques stables en comparaison aux fluctuations des prix des carburants fossiles, ainsi qu’une réduction significative des frais d’entretien. L’expérience du rallye nord-sud de 2023, organisé par EVTech, Auto24 et Julaya, a également mis en lumière la fiabilité des VE sur de longues distances, renforçant la confiance des consommateurs.
De plus, le développement des infrastructures de recharge améliore progressivement l’expérience utilisateur. Par exemple, Auto24 a inauguré une borne de recharge à Abidjan fin 2022, une initiative appréciée par les propriétaires de VE.
Ces retours d’expérience laissent présager une adoption plus large des VE, notamment dans le secteur professionnel.
Adoption par les entreprises et services de taxi
Le secteur professionnel ivoirien adopte les véhicules électriques à un rythme soutenu. LOXEA propose des offres de location longue durée adaptées aux flottes d’entreprise. Dans le secteur des taxis, bien que la Suzuki Alto reste prédominante, les VE commencent à faire leur entrée, marquant une étape vers une transformation du secteur.
Le gouvernement ivoirien a fixé un objectif ambitieux : atteindre 10 % de véhicules électriques dans le trafic routier. Ce cap encourage les entreprises et les services de transport à intégrer ces véhicules à leurs opérations. En parallèle, le développement continu des infrastructures de recharge contribue à bâtir un écosystème favorable à cette transition.
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Conclusion : L’avenir des voitures électriques en Côte d’Ivoire
Principales raisons de la croissance des VE
En Côte d’Ivoire, plusieurs éléments expliquent l’essor des véhicules électriques (VE). Les initiatives gouvernementales, comme les réductions d’impôts et les subventions, jouent un rôle clé en rendant ces véhicules plus attractifs. Par ailleurs, les avancées technologiques permettent de proposer des modèles performants, adaptés aux besoins et conditions locales. L’expansion du réseau de recharge, qui facilite l’utilisation des VE, est un autre facteur déterminant.
D’un point de vue économique, les VE présentent des avantages à long terme. Certes, leur prix d’achat est environ deux fois supérieur à celui des véhicules traditionnels (20 000 $ US contre 10 000 $ US en 2023), mais leurs coûts d’exploitation sont réduits de moitié, rendant l’investissement intéressant sur la durée.
La question environnementale est également cruciale. En 2020, le secteur des transports représentait environ 30 % des émissions totales de gaz à effet de serre en Côte d’Ivoire. Passer à l’électrique devient alors une priorité pour réduire ces émissions et atteindre les objectifs fixés pour 2030.
Avec ces bases solides, le pays semble bien engagé dans la voie d’une adoption croissante des VE, comme le montrent les ambitions pour la prochaine décennie.
Perspectives d’ici 2030
D’ici 2030, le gouvernement vise à ce que les véhicules électriques représentent 10 % du trafic routier. Pour atteindre cet objectif, des changements majeurs seront nécessaires dans l’ensemble du secteur automobile. Parmi les mesures prévues, l’installation de 1 500 bornes de recharge, principalement dans les grandes villes et sur les axes routiers stratégiques, constitue une priorité.
Sur le plan économique, les perspectives sont encourageantes. Avec un PIB estimé à 101 milliards $ US et un marché automobile évalué à 135,8 millions $ US en 2024, le contexte semble favorable à une adoption plus large des VE. En parallèle, le développement des énergies renouvelables jouera un rôle crucial, avec un objectif ambitieux de 42 % de l’électricité produite à partir de ces sources d’ici 2030.
Malgré un point de départ modeste – moins de 1 000 véhicules électriques sur 1,5 million en circulation en 2023 – le potentiel de croissance reste immense. Cette transition s’inscrit dans une dynamique plus large à l’échelle du continent, positionnant la Côte d’Ivoire comme un exemple à suivre en Afrique de l’Ouest.
En somme, bien que ambitieuse, la transition vers une mobilité électrique est bel et bien en cours en Côte d’Ivoire, portée par des efforts conjoints en matière d’infrastructures, de politiques publiques et de sensibilisation.
FAQs
Quels sont les principaux avantages économiques des voitures électriques pour les particuliers en Côte d’Ivoire ?
Les avantages économiques des voitures électriques en Côte d’Ivoire
Les voitures électriques présentent plusieurs atouts financiers pour les particuliers en Côte d’Ivoire. Tout d’abord, elles permettent de réduire les dépenses en carburant, car l’électricité coûte généralement moins cher que l’essence ou le diesel. Cela peut alléger considérablement le budget des déplacements quotidiens.
Ensuite, les frais d’entretien sont également plus faibles grâce à la simplicité de leur conception mécanique. Avec moins de pièces mobiles et l’absence de moteur thermique, les risques de pannes sont réduits, ce qui entraîne des coûts de réparation moins élevés. Par ailleurs, des mesures incitatives, comme les réductions fiscales ou les subventions, rendent ces véhicules encore plus abordables pour les consommateurs.
Adopter une voiture électrique, c’est non seulement faire des économies, mais aussi participer à la construction d’un avenir plus respectueux de l’environnement.
Quelles actions concrètes le gouvernement ivoirien mène-t-il pour développer les infrastructures de recharge des véhicules électriques ?
Le développement des infrastructures pour véhicules électriques en Côte d’Ivoire
Le gouvernement ivoirien met les bouchées doubles pour développer un réseau d’infrastructures de recharge destiné aux véhicules électriques. L’objectif ? Installer environ 1 500 stations de recharge d’ici 2030, avec une priorité donnée aux grandes villes et aux principaux axes routiers du pays.
Cette démarche s’inscrit dans une vision plus large visant à encourager l’utilisation des véhicules électriques tout en répondant aux attentes des usagers en matière de praticité et d’accès facile. Ces efforts reflètent une ambition claire : accompagner une transition écologique durable et renforcer le rôle de la Côte d’Ivoire dans la mobilité respectueuse de l’environnement.
Quelles avancées technologiques rendent les voitures électriques plus populaires en Côte d’Ivoire en 2025 ?
Les avancées technologiques des voitures électriques en 2025
En 2025, les voitures électriques séduisent de plus en plus en Côte d’Ivoire, grâce à des progrès technologiques impressionnants. L’une des évolutions les plus marquantes est l’amélioration de l’autonomie : certains modèles peuvent désormais couvrir jusqu’à 800 km avec une seule charge. En parallèle, l’intégration de la technologie 800V permet non seulement d’optimiser les performances, mais aussi de réduire considérablement les temps de recharge.
Les batteries ont également évolué pour devenir plus durables et recyclables, répondant ainsi aux attentes face aux défis écologiques actuels. De plus, ces véhicules embarquent désormais des fonctionnalités modernes, comme des systèmes de conduite assistée avancés, qui offrent à la fois une sécurité accrue et un confort amélioré pour les conducteurs et passagers. Ces innovations rendent les voitures électriques plus accessibles et pratiques que jamais.
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